Et le contrôle aérien est un cadeau aux entreprises. Mais regardez un TER pas rentable !
J’ai du mal à voir le lien avec le contrôle aérien. Pourrais-tu élaborer ?
C’est payé par l’État et pas par les compagnies aériennes (et nécessaire à l’exploitation commerciale d’avions de passagers).
Je suis désolé mais c’est faux.
Le budget de la Direction Générale de l’Aviation Civile est qualifié d’annexe car il n’est justement pas financé par les impôts. Il est financé par les redevances payées par les compagnie les aériennes et les taxes sur les billets d’avions.
Là où je te rejoindrais c’est que ce budget n’est pas à l’équilibre et nécessite donc une aide de l’État pour continuer à fonctionner.
Tiens c’est marrant, le ferroviaire a un système de péages pour l’utilisation des lignes. Pourquoi pas faire la même sur l’aérien? Après tout y’a une infrastructure à financer (contrôleur.euses, ainsi que tout l’équipement).
https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/documents/Guide_RNA_FR_2025.pdf
Il y a déjà un système pour l’aérien mais aucune idée de l’impact et du cout réel, ni de la rentabilité pour l’état
Oh, oui ok c’est exactement le système que j’avais en tête, j’aurais dû vérifier avant de parler, merci 😅
Après oui, comme tu dis, aucune idée de si c’est vraiment une taxe adaptée au coût réel. (et on va pas se mentir, vu à quel point l’aérien est en fait subventionné par les états, j’aurais tendance à dire que c’est peu rentable, sans certitude)
Les subventions sont surtout au niveau des chambres de commerces régionales pour attirer
Ryanairdes lowcosts dans de petits aéroports (<1000000 de passagers /an). L’existence de ces petits aéroports mérite effectivement un sérieux questionnement.Et évidemment la non-taxation du kérosène qui est une énorme subvention mondiale !
Il y a des redevances diverses pour utiliser les aéroports, que je ne connais pas en détail. En tout cas la part de l’État est proportionnellement plutôt élevée, alors que pour le ferroviaire justement c’est le contraire et les frais sont élevés pour les entreprises.
Sachant que le traffic de jet privé est pas à 1000 € de taxe atterrissage près. Écologie à part, ce serait intéressant de regarder en détail l’impact économique de Ryan-air. Est-ce que vraiment pouvoir poser un 737 à Perpignan ou Nime apporte quelques chose à l’économie par rapport à une bonne ligne de train/bus qui rejoindrait les aéroports de Toulouse/Marseille. Car je suis pas convaincu que faire des cadeaux à Ryan-air (et assimilé) rapporte grand chose aux régions.
Et je saute complètement la question de la pollution et du bruit qui est pourtant cruciale.